Renault poursuit ses efforts en termes de réduction d'émissions de CO2 en renforçant aujourd'hui les critères d’obtention de son label "ECO2".
Renault poursuit sa politique de réduction de son empreinte environnementale. Après avoir lancé en 2007 "eco²", une signature désignant ses véhicules les moins émetteurs de CO2 et les plus sobres à l’usage, le constructeur français inaugure en ce mois de juin... "ECO2". Une même appellation pour un label dont les "modalités d’application sont plus sélectives que la précédente", annonce Renault.
Autrefois attribuée aux véhicules qui émettaient moins de 120 g de CO2/km, qui sortaient d’usines certifiées ISO 14001, qui étaient recyclables à au moins 85 % et qui contenaient des matières plastiques issues à au moins 5 % du recyclage (7 % à partir de 2011), cette signature s’adresse maintenant aux modèles disposant d’un moteur Euro 6 et bénéficiant d’une empreinte carbone réduite par rapport à la précédente génération. Elle permet ainsi d’identifier "la motorisation la plus sobre du modèle, par type de carburant et de boîte de vitesses", assure le losange.
Quels modèles y ont droit ?
Aujourd’hui, plusieurs versions sont éligibles à l’"ECO2" :
-Clio TCe 90 (97g de CO2/km)
-Clio et Clio Estate TCe 90 avec ou sans GPL (95 et 97g)
-Clio et Clio Estate dCi 90 (82g)
-Captur dCi 90 avec ou sans EDC (99 et 95g)
-Scénic et Grand Scénic dCi 110 (99g)
-Kadjar dCi 110 avec ou sans EDC (99g)
-Espace dCi 130 (116g)
Pour distinguer ces véhicules plus respectueux de l’environnement et plus économiques, Renault leur apposera un badge sur la carrosserie, au niveau de la porte de coffre.
Renault assure également que l’attribution de cette signature "sera régulièrement revue pour tenir compte des avancées technologiques de la marque".
Renault, leader en Europe
En 2013, le constructeur français avait été sacré champion européen en matière de réduction d'émissions de CO2. L'an passé, il occupait la troisième place de ce classement (derrière PSA et Toyota) avec une gamme rejetant en moyenne 113,6 g de CO2/km. La moyenne des marques distribuées sur le Vieux Continent était alors de 123,7 g/km.
